Je suis une fugueuse.

Pas pour fuir la vie, mais pour me rappeler que j’en ai une.

Je m’échappe des murs invisibles du « il faut », « je dois », « je devrais ».

Je prends le large, même pour deux heures, pour respirer autrement.

Je ne cherche pas la perfection.

Je cherche un espace où je peux tomber le masque, déposer le mental, revenir à l’essentiel.

Je crois que chaque femme mérite de s’offrir des fugues.

Pas des vacances Instagrammables, mais des échappées intérieures, sauvages, douces, puissantes.

Je ne veux pas d’un monde où l’on doit s’effondrer pour s’autoriser à ralentir.

Je veux un monde où l’on s’écoute avant d’exploser.

Où l’on prend soin de soi en amont, pas en urgence.

Je veux me souvenir de qui je suis, avant d’être des mères, des entrepreneures, des piliers.

Je veux vivre des instants suspendus, où l’on ne fait rien d’autre que revenir vivante.

Et je ne suis pas seule.

Nous sommes un mouvement.
Celui des fugueuses.
Et nous sommes en marche.